
En cette année particulière, mon questionnement sur la notion de liberté est de plus en plus présente.
Qu’il me paru étrange ce sentiment d’une grande liberté dès mi-mars : plus de contrainte horaire, plus d’obligation, toute ma journée pour moi (ou presque hein… je suis mère de famille). Une bonne grande dose de liberté qui me fut offerte, comme ça, sans que je doive me « battre » pour ça.
Je respire, j’en profite, je savoure… qu’il est bon ce sentiment de ne plus être rattachée à rien. Je me sens transformée, plus aérienne. Je plane en somme ! et je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que les miens le conscientisent.
Et puis très vite, sans rien prévoir, un besoin de rythme se fait ressentir. Alors nous compartimentons nos journées, j’organise des temps de travail, d’étude… bref, le bon petit soldat se remet au pas.
Effroi… serais-je si conditionnée qu’il m’est impossible de goûter pleinement et sur le long terme aux plaisirs de ma liberté ?
« Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d’être libres. » Nelson Mandela

DES QUESTIONS EXISTENTIELLES…. EN VEUX-TU, EN VOILÀ !
Mais finalement, est-ce vraiment ça la liberté ? est-elle réellement conditionnée par ce que l’on peut m’offrir et que je semble « refuser » inconsciemment ?
Pourquoi, alors que je reprends un train de vie et que je me fixe à moi-même des obligations, ce sentiment en moi n’a pas disparu ?
Est-ce vraiment un vent de la liberté que j’ai ressenti au début du confinement ? Je n’en suis plus sûre…
Alors par quoi ma liberté est-elle « conditionnée » ? mmmhhh ces deux mots ensemble sonnent faux. La liberté n’est-elle pas l’absence de condition justement ?
Ce mot « liberté »… que signifie-t’il alors ? n’est-il pas fonction de la condition de chacun ? Qu’est-ce la liberté pour un Etre Humain privé de nourriture et d’eau ? Qu’est-ce la liberté pour un Etre Humain forcé à travailler de longues heures sans relâche ? Qu’est-ce la liberté pour un enfant né dans nos pays favorisés ?
Finalement chacun a sa réponse et il y a certainement autant de réponses qu’il y a d’Êtres Humains sur cette planète. C’est donc propre à chacun et à l’environnement dans lequel il évolue.
« Faire ce que tu aimes, c’est la liberté. Aimer ce que tu fais, c’est le bonheur . »
Pierre Champsaur

UN PROCESSUS (PAS SI) SIMPLE…
Liberté de mouvement, liberté d’action, liberté de pensée… liberté d’être… liberté d’être soi. Voilà je crois ce qui conditionne réellement le bonheur à mes yeux.
J’ai soudain l’image d’un oignon qui me vient… oui, j’aurais pu choisir une métaphore plus « douce ». Parlons alors d’un oignon rouge. A nouveau navrée pour ceux qui, en dehors des heures de repas, lirons ce texte et aurons, aux narines, cette odeur d’oignon franchement pas très glamour quand on n’a pas faim. Bref, arrêtons la digression et fermons la parenthèse !
Pourquoi un oignon ? Ai-je vraiment besoin de vous l’expliquer ? Exactement : parce qu’il faut le peler pour arriver au cœur.
La première couche : l’envie de changement
Voilà la première couche de l’oignon, celle ou l’envie de le peler se fait ressentir. Cette envie de changer nous prend, nous fait agir. Nous opérons donc, même sans en avoir réellement conscience, les premiers changements dans notre vie. A ce stade, les yeux commencent légèrement à picoter. Beaucoup, malheureusement s’arrêteront là. Les yeux piquent, le danger paraît grand d’aller plus loin. On laisse l’oignon de côté ou on le transmet à quelqu’un d’autre.
La deuxième couche : l’environnement
Cette couche-là est plus épaisse, plus compliquée à enlever.
Il me paraît évident que, si notre liberté ne passe pas par notre environnement, ce dernier la conditionne malgré tout. Encore une fois, quelle est la notion de la liberté pour quelqu’un qui se retrouve enfermé dans une situation qui ne lui convient pas ?
La première étape pour se sentir libre est donc de modifier au besoin notre environnement pour créer un terrain favorable au changement que l’on souhaite opérer.
A ce stade, on se rapproche du cœur… les yeux piquent. Le processus est lancé… va-t’on continuer ?
Les changements ne sont pas simples à réaliser. Ils créent beaucoup d’appréhensions, de freins, d’incertitudes, d’angoisses. Mais l’oignon est doux et juteux, parfait à déguster à point. Alors en contrepartie, on garde en mémoire la perspective d’un bon moment.
La troisième couche : le peaufinage
Cette couche n’a souvent pas besoin d’être complètement enlevée, juste épurée par endroits.
Qu’est-ce que je souhaite réellement ? où vais-je trouver ma liberté toute personnelle ? les grandes questions pointent le bout de leur nez et avec elles, des yeux qui commencent à couler. Le parcours se corse.
Le cœur de l’oignon : le SOI
Au coeur de cet oignon, on y trouve le SOI. Tout ce qui fait notre essence. C’est bien là le meilleur. Atteindre ce cœur, n’est-ce pas s’octroyer la liberté ? Avez-vous déjà remarqué comme le cœur est parfois tout serré et compact quand il est tout frais… un peu plus aéré quand il a pris un peu d’âge.
DES ALLER-RETOUR PARFOIS NÉCESSAIRES ?
Parfois dans un oignon, après deux ou trois couches, on retombe sur une couche qui ressemble aux premières peaux ? On se retrouve alors obligé à recommencer le processus… l’affiner… pour se rapprocher encore un peu plus du cœur.
MAIS AÏE, CA PIQUE !!!
Oui, on est d’accord… ça pique et on a souvent tendance à s’arrêter. D’ailleurs, quand on est jeune cuisinier, l’idée de peler un oignon n’est pas des perspectives les plus amusantes.
Savez-vous qu’il existe des moyens pour ne pas avoir les yeux qui piquent ? si si, j’en connais deux, mais je suis persuadée qu’il y en a plusieurs autres (n’hésitez pas à me les mettre en commentaire). Le premier est de mettre des lunettes de plongée ou de piscine, protéger ses yeux. Oui, bon, j’en conviens : il faut d’abord en avoir sous la main, et puis en matière de look, il y a mieux.
Il y en a un autre, beaucoup moins imposant, et avec quelque chose que nous avons à peu près tous à portée de main, du moins dans nos pays industrialisés : l’eau.
L’oignon dans votre main, passez le sous l’eau fraîche en le caressant doucement… vous verrez, vos yeux ne piqueront plus.

TRÊVE DE PLAISANTERIES
J’aime être légère et rigoler. Je suis une fervente des métaphores, surtout lorsque les mots limitent… les métaphores apportent cette possibilité de communiquer pleinement, et en engageant les sens de son interlocuteur pour lui faire toucher du doigt le ressenti que nous avons.
Revenons sur cette quête de liberté. Il n’y a finalement que vous qui pourrez vous l’octroyer, cette liberté. Ce ne sont ni un job, ni des horaires, ni une absence de contrainte qui vous apporteront cette liberté. Elle se trouve dans ce qui vous tient le plus à cœur, dans ce que vous avez là, tout au fond de vous, dans vos tripes.
On ne part pas en quête de liberté en la demandant, on part en quête de liberté en s’écoutant et se respectant.
S’OCTROYER SA LIBERTÉ
S’écouter ne veut pas dire tout plaquer et partir sur un coup de tête. Je ne suis pas partisane d’une prise de risque sur un coup de tête, même si je donne souvent l’impression d’être impulsive. La décision claque souvent, mais elle est préparée depuis longtemps.
Fissurez vos fondations et vous compromettrez vos projets. Renforcez vos fondations fissurées et vous vous assurerez une excellente base pour opérer les changements que vous souhaitez dans votre vie.
Voulez-vous savoir comment j’ai procédé personnellement et ce que je propose aux personnes que j’accompagne ? Alors voici :
- Ecouter ses besoins, soit tout ce qui nous est indispensable à notre survie d’abord, mais aussi à notre épanouissement ;
- Repérer ses valeurs, pour compléter sa liste de besoins et donner du sens à ses rêves ;
- Interpréter ses rêves, qui souvent nous en disent long sur ce que nous souhaitons réellement ;
- Observer son environnement, et tenir compte du champ des possibles ou de sa capacité à l’adapter ou à en changer en fonction de nos besoins ;
- Opérer les changements, petit à petit, les uns après les autres, construire son projet.
Le processus a l’air plutôt simple n’est-ce pas s ? Personnellement, je l’ai vécu… je suis passée par toutes ses étapes. Je me suis même retrouvée devant de nouvelles couches à éplucher (vous vous souvenez l’oignon ?) alors que je pensais sincèrement avoir atteint le cœur…
Y suis-je arrivée à ce cœur ? en toute authenticité, je n’en sais rien. Je verrai. Je me laisse la LIBERTE de reprendre le processus, un jour, si besoin.
Lorsque je me suis mise à mon compte, j’ai réfléchi ma profession en fonction de ce que j’aurais aimé avoir dans ma vie, durant cette période. J’ai parcouru seule mon chemin et c’était juste comme ça. Mais avec le recul, j’aurais pu m’éviter beaucoup de moments de tourmente si j’avais eu, à disposition, cette eau claire et légèrement fraîche… vous vous souvenez, celle qui coule sur l’oignon et vous permet de ne pas avoir les yeux qui piquent.
Alors je suis devenue cette eau… (vous voyez pourquoi je préfère l’eau aux lunettes de piscine ?! ) et c’est pour mon plus grand bonheur que je vous accompagne, aujourd’hui, pour peler votre oignon.
Nous cheminons, ensemble, au travers de ce processus que je vous propose… nous partons à la recherche de vos besoins et de vos valeurs, nous réparons les failles, consolidons vos bases… explorons vos rêves et réfléchissons au champ des possibles, puis… avec moi ou sans moi, les petits pas se font et le changement opère. Oui, parce que d’une fois que l’on conscientise tout ça, le chemin de notre liberté se dessine de lui-même au fur et à mesure.
Un chemin de liberté qui mène au bonheur. Celui qui aura été dessiné par vous, par ce que vous portez de plus fort, en respectant votre environnement et donc en vous respectant. Au-delà des apparences, il y a un monde à explorer…
Bonne route ! et n’oubliez pas… je suis là si besoin !
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